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Film

Grizzly Man, Werner Herzog (2005)

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L’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours. Werner Herzog se met sur les pas de Timothy Treadwell, un américain qui a vécu au plus près d’ours bruns dans l’Alaska treize étés durant avant de se faire sauvagement dévorer par l’un d’eux. Le montage entremêle des images tournés par Treadwell lui-même et celles de Herzog – le tout narré en voix-off par Herzog lui-même, avec un accent germanique à couper au couteau. Inévitablement, le plus indomptable des réalisateurs (ses souvenirs de tournage de Fitzcarraldo se lisent comme un roman d’aventure) tombe sous le charme de celui qui a commis le péché d’orgueil de vouloir se faire accepter par les plus bestiaux des animaux. Ce faisant, le réalisateur allemand retrouve au plus profond de l’Alaska et dans les images amateurs d’une vieille caméra VHS une figure qui a toujours hanté son cinéma, comme souligné par Roger Ebert dans sa critique du chef-d’oeuvre Aguirre :
« What Herzog sees in [Aguirre’s story] is what he finds in many of his films: Men haunted by a vision of great achievement, who commit the sin of pride by daring to reach for it, and are crushed by an implacable universe. »
Roger Ebert

coup de coeur
Texte du 13/04/22
DURÉE : 103 minutes
LANGUE : Anglais

PAYS : États-Unis
DISTRIBUTION : Metropolitan FilmExport
Prochaines séances à Paris
Pas de séances prévues pour le moment
© Le Rétro Projecteur 2021–2024
Graphisme par claire malot.
Développement par jroitgrund.
« Pour le grand écran, pas la p'tite lucarne ! »