Inédit en France depuis sa sortie en 1983, Daniel semble être un fascinant complément à un film de Lumet que l’on connaît bien mieux : À bout de course. Deux films dans la tourmente de l’histoire politique américaine, sur le prix à payer pour le militantisme de gauche et sur la vie des enfants de celles et ceux qui ont lutté. Mais alors que les enfants d’À bout de course devaient subir, si l’on peut dire, la présence de leurs parents qui les obligeait à une vie en clandestinité, ceux de Daniel doivent apprendre à gérer leur absence. Daniel et Susan sont en effet orphelins, leurs deux parents s’étant retrouvés exécutés suite à des accusations d’espionnage prosoviétique pendant la chasse aux sorcières des années 1950.